En 2005, l'Europe a fait des promesses politiques et financières importantes envers le monde en développement. Mais comment seront-elles reprises dans les stratégies de coopération qui seront finalisées en 2007 ?
Eurostep organise un séminaire le mercredi 8 novembre pour évaluer le planning de l'Union européenne concernant son soutien aux pays en développement à partir de 2007. Il abordera les résultats obtenus jusqu'à présent de la programmation de l'aide future, ainsi que de la mise en place des engagements internationaux, en particulier les principes clés de l'Accord de Cotonou et du Consensus européen pour le développement. Ce séminaire réunit des représentants de la société civile d'Asie, d'Afrique et de l'UE, ensemble avec des représentants des institutions européeennes et des ambassades des PVD. Un rapport sur la programmation de l'aide UE aux pays ACP sous le 10ème Fonds européen de développement sera présenté lors du séminaire. La traduction anglais/français sera disponible.
Pour en savoir plus, veuillez consulter le programme (pdf), ou contactez Sebastian John au Secrétariat d'Eurostep.
Source : Eurostep PAF 440.
Consultez aussi le dossier d'euforic sur la coopération ACP-UE.
mardi, octobre 31, 2006
mardi, octobre 10, 2006
Réunion d'une nouvelle alliance Euro-Africaine
Les 2 et 3 octobre 2006, dix Commissaires européens ont rencontré leurs homologues de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. Cet événement méritait une attention particulière pour plusieurs raisons: c’était non seulement la première fois que la Commission se tenait en dehors de l’Europe. Par ailleurs, de nouveaux accords ont été signés par la Commission, tels qu’un programme de soutien d’une valeur de 55 millions d’euros destiné à l’Union africaine ainsi qu’un mémorandum sur les échanges de représentants officiels.
Mais, plus encore, cette réunion représentait, de manière symbolique et solennelle, une étape clé dans les relations entre l’Europe et l’Afrique. Les relations entre l’Union européenne et l’Union africaine se sont renforcées au point de devenir une alliance politique entre deux continents qui ont plus que jamais besoin l’un de l’autre. Mais, pourquoi l’Afrique et l’Europe ont-elles besoin de l’une et de l’autre au 21ème siècle? L’Europe compte pour l’Afrique: 60% de l’aide accordée à l’Afrique, soit 15 milliards d’euros par an, est européenne. L’Europe est la zone commerciale la plus accessible au monde: ses importations d’Afrique sont plus élevées que celles de l’ensemble des pays non-européens du G-8. Et l’Afrique compte aussi pour l’Europe: le développement économique, le bien-être social et la sécurité humaine ne devraient pas être uniquement des privilèges de l’Europe ou du monde occidental; ils devraient être accessibles à tous. Ce n’est pas tout: de récents événements impliquant des émigrés africains aux frontières de l’Europe ont bouleversé les Européens comme les Africains. La menace du terrorisme se propage rapidement. De plus, les besoins en énergie s’accentuent, puisque l’Europe importe déjà environ un tiers de son pétrole en provenance d’Afrique.
Au mois de décembre dernier, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont adopté une nouvelle Stratégie pour l’Afrique, proposant à la fois une nouvelle alliance et une feuille de route des actions à mener. Depuis lors, nous avons accéléré la cadence de notre coopération. L’Afrique démontre ses capacités de leadership. Dans la région du Darfour, à l’ouest du Soudan, l’UA a déployé une force de maintien de la paix de 7.936 soldats. Avec le soutien financier de la Commission européenne, la vie de millions de Soudanais a été améliorée dans cette région ravagée par la guerre. Ensemble, nous avons également travaillé dur afin d’aboutir à une meilleure gouvernance en Afrique. Plus récemment, la Commission européenne a décidé de consacrer approximativement 2,7 milliards d’euros au soutien des réformes en faveur d'une bonne gouvernance dans les pays africains.
Cependant, il en faut plus pour atteindre la croissance annuelle d’au moins 7% nécessaire pour réduire la pauvreté de moitié d’ici 2015. Ensemble, nous favorisons la création de marchés intégrés qui facilitent le commerce, relancent les investissements nationaux et étrangers, et soutiennent des politiques économiques plus solides. Nous abordons également la question du manque d’infrastructures essentielles qui rend complexe et coûteuse toute transaction économique. Nous avons établi un partenariat Europe-Afrique sur les infrastructures d’une valeur de 5,6 milliards d’euros, créant ainsi de vastes réseaux trans-africains de transport, eau, énergie et télécommunications.
Au cours de la réunion du 3 octobre, nous avons dressé le bilan des progrès réalisés et avons établi les plans pour l’avenir. La continuité n’est plus une option. Nous devrions faire de cette décennie un tournant dans l’histoire de nos continents.
Article par Ranieri Sabatucci, Assistant du Directeur général adjoint, DG DEV, publié dans le numéro 15 (octobre 2006) de l'eCourrier - La lettre d'information en ligne de la coopération au développement ACP-UE.
Consultez aussi le dossier Euforic sur l'Afrique
Mais, plus encore, cette réunion représentait, de manière symbolique et solennelle, une étape clé dans les relations entre l’Europe et l’Afrique. Les relations entre l’Union européenne et l’Union africaine se sont renforcées au point de devenir une alliance politique entre deux continents qui ont plus que jamais besoin l’un de l’autre. Mais, pourquoi l’Afrique et l’Europe ont-elles besoin de l’une et de l’autre au 21ème siècle? L’Europe compte pour l’Afrique: 60% de l’aide accordée à l’Afrique, soit 15 milliards d’euros par an, est européenne. L’Europe est la zone commerciale la plus accessible au monde: ses importations d’Afrique sont plus élevées que celles de l’ensemble des pays non-européens du G-8. Et l’Afrique compte aussi pour l’Europe: le développement économique, le bien-être social et la sécurité humaine ne devraient pas être uniquement des privilèges de l’Europe ou du monde occidental; ils devraient être accessibles à tous. Ce n’est pas tout: de récents événements impliquant des émigrés africains aux frontières de l’Europe ont bouleversé les Européens comme les Africains. La menace du terrorisme se propage rapidement. De plus, les besoins en énergie s’accentuent, puisque l’Europe importe déjà environ un tiers de son pétrole en provenance d’Afrique.
Au mois de décembre dernier, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont adopté une nouvelle Stratégie pour l’Afrique, proposant à la fois une nouvelle alliance et une feuille de route des actions à mener. Depuis lors, nous avons accéléré la cadence de notre coopération. L’Afrique démontre ses capacités de leadership. Dans la région du Darfour, à l’ouest du Soudan, l’UA a déployé une force de maintien de la paix de 7.936 soldats. Avec le soutien financier de la Commission européenne, la vie de millions de Soudanais a été améliorée dans cette région ravagée par la guerre. Ensemble, nous avons également travaillé dur afin d’aboutir à une meilleure gouvernance en Afrique. Plus récemment, la Commission européenne a décidé de consacrer approximativement 2,7 milliards d’euros au soutien des réformes en faveur d'une bonne gouvernance dans les pays africains.
Cependant, il en faut plus pour atteindre la croissance annuelle d’au moins 7% nécessaire pour réduire la pauvreté de moitié d’ici 2015. Ensemble, nous favorisons la création de marchés intégrés qui facilitent le commerce, relancent les investissements nationaux et étrangers, et soutiennent des politiques économiques plus solides. Nous abordons également la question du manque d’infrastructures essentielles qui rend complexe et coûteuse toute transaction économique. Nous avons établi un partenariat Europe-Afrique sur les infrastructures d’une valeur de 5,6 milliards d’euros, créant ainsi de vastes réseaux trans-africains de transport, eau, énergie et télécommunications.
Au cours de la réunion du 3 octobre, nous avons dressé le bilan des progrès réalisés et avons établi les plans pour l’avenir. La continuité n’est plus une option. Nous devrions faire de cette décennie un tournant dans l’histoire de nos continents.
Article par Ranieri Sabatucci, Assistant du Directeur général adjoint, DG DEV, publié dans le numéro 15 (octobre 2006) de l'eCourrier - La lettre d'information en ligne de la coopération au développement ACP-UE.
Consultez aussi le dossier Euforic sur l'Afrique
mercredi, octobre 04, 2006
Séminaire Web 2.0 Euforic/Partos
Le 3 octobre, Euforic a organisé en collaboration avec Partos (la plate-forme néerlandaise d'ONGD) un séminaire d'une demi-journée sur les soi-disantes évolutions « Web 2.0 » (blogues, wikis, fils RSS etc.). Le séminaire a eu lieu dans les locaux de l'IICD et a proposé une introduction au nouveau Web ainsi que des sessions pratiques.
Pour en savoir plus, consultez le blogue du séminaire. Visitez aussi le dossier Euforic sur l'information, les connaissances et la communication.
Pour en savoir plus, consultez le blogue du séminaire. Visitez aussi le dossier Euforic sur l'information, les connaissances et la communication.
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