vendredi, novembre 16, 2007

FOND, la nouvelle plate-forme des ONGD roumaines

Source : Concord Flash 46, octobre 2007

La Roumanie est l’un des deux derniers pays ayant adhéré à l’Union européenne ; l’organisation de la société civile y demeure un sérieux problème puisqu’il a fallu attendre jusque mars 2007 pour voir l’apparition officielle de la première
plate-forme d’ONGD : bienvenue donc à FOND, qui regroupe 34 ONG de développement roumaines.

Un des soucis majeurs de TRIALOG sera de renforcer cette plate-forme en apportant son soutien à des événements, des formations et des échanges d’expérience en Roumanie mais aussi en veillant à ce que des représentants roumains participent à d’autres événements organisés aux quatre coins de l’Europe et au sein de CONCORD. Entre
autres exemples, citons le séminaire sur « La coopération au développement en Géorgie » (mai, Bucarest), « La coopération au développement au Moldova » (juin, Iasi), la réunion du C.A. de FOND consacrée à « La planification stratégique et les critères d’affiliation » (juillet, Bucarest) et « Les possibilités de financement et de partenariat européens pour les ONG roumaines » (juillet, Bucarest).

Depuis avril 2007, TRIALOG soutient financièrement la nouvelle coordinatrice de la plate-forme roumaine.

Après avoir pris part au séminaire web de CONCORD/Euforic, le coordinateur roumain a créé le site web de FOND ; le blogue de la nouvelle plate-forme est en ligne à cette adresse : www.fondromania.wordpress.com. Vous y trouverez aussi un descriptif de la plate-forme et de ses principales activités (en anglais).

Pour en savoir plus contactez Claudia Iatan, coordinatrice de FOND

Consultez également le dossier Euforic sur la Roumanie

L’agenda de l’aide en 2008

Source : Concord Flash 46, octobre 2007

La problématique de l’aide figurera en bonne place de l’agenda 2008 des bailleurs internationaux avec l’organisation du 3ème Forum de haut niveau sur l’efficacité de l'aide à Accra (en septembre 2008) et une éventuelle Conférence de suivi au financement du développement (FDD) en fin d’année à Doha. Il y aura donc en 2008 une dynamique politique favorable au maintien de la pression sur les États membres de l’Union européenne pour qu’ils tiennent leurs engagements en matière d’aide.

Le 3ème Forum de haut niveau d’Accra dressera un bilan de la mise en oeuvre de la « Déclaration de Paris ». En mars 2005, les pays donateurs et bénéficiaires ont signé la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l'aide, par laquelle ils s’engagent globalement à apporter une aide plus efficace dans le cadre d’un accroissement substantiel de celle-ci. L’idée est de réformer la fourniture et la gestion de l’aide afin d’en améliorer l’efficacité. La Déclaration de Paris fixe aux gouvernements bailleurs et récipiendaires une série d’indicateurs, de calendriers et de cibles d’action et est assortie d’un agenda évolutif pour sa mise en oeuvre et le suivi de sa progression, jusque 2010.

S’agissant du processus FDD, il a été convenu d’organiser une Conférence internationale de suivi sur le financement du développement au Qatar. Bien que l’ordre du jour officiel reste vague, la conférence de Doha fera probablement le point de la mise en oeuvre de ce processus, sans chercher à rouvrir le consensus de Monterrey ni à obtenir de nouveaux engagements.

Pour sa part, CONCORD a organisé le séminaire annuel européen de son initiative « Aid Watch ». Des observateurs de l’aide venus de tous les États membres de l’Union européenne se sont réunis à Bruxelles les 3 et 4 octobre pour évaluer leur action collective au cours du premier semestre 2007 (Rapport sur l’aide européenne, actions auprès des médias et campagne), débattre de questions de fond liées à la qualité et à la quantité de l’aide et pour planifier les actions, y compris de mobilisation, en 2008. Les observateurs de l’aide travailleront de manière collective sur l’efficacité
de l’aide, pour influencer la position commune de l’UE à Accra ; un 3ème rapport sur l’aide européenne (sur la quantité et la qualité de l’aide) devrait être publié prochainement.

Pour en savoir plus contactez Ester Asín Martínez ou consultez le site de campagne Better Aid

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Consultez également les dossiers Euforic sur la société civile et l'efficacité de l'aide

L'efficacité de l'aide vue par la société civile

Source : Concord Flash 46, octobre 2007

Le mot de Brian Tomlinson - Conseil canadien pour la coopération internationale et Groupe consultatif sur la société civile et l’efficacité de l'aide de l'OCDE

La Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide amène les bailleurs à poser explicitement la question aux organisations civiles : « Comment les organisations de la société civile (OSC) s’organisent-elles pour travailler avec les bailleurs sur la mise en oeuvre de ces principes ? »

Aborder la question de l’efficacité de l’aide des OSC, c’est admettre en préalable que les organisations de la société civile sont des acteurs de développement de plein droit, dont les rôles et les objectifs de développement ne peuvent pas être soumis à ceux des bailleurs officiels ou des gouvernements des pays en développement, quelle que soit l’importance de ces derniers dans la réalisation de ces objectifs. Il doit être clair que, dans le cadre de la discussion autour de l’efficacité de l'aide, les OSC ne être cantonnées au rôle qu’elles jouent dans le régime d’aide. En effet, la
partie la plus importante de l’action des OSC réside probablement dans le travail qu’elles mènent auprès de leurs adhérents et sympathisants, en dehors de la relation d’aide.

Dans le cas de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide, l’appropriation locale est tout à fait pertinente, mais comme beaucoup l’ont laissé entendre, il s’agit désormais de parler d’appropriation démocratique, une notion qui dépasse celle de « l’appropriation » au sens étroit que lui donnent actuellement les bailleurs et les gouvernements dans le contrôle des plans de développement. L’appropriation démocratique est sous-tendue par le respect du droit d’assemblée, du droit de participation et de la liberté d’expression et d’opinion. Elle correspond à la demande des organisations du Nord d’instaurer des relations à long terme entre OSC du Nord et du Sud, fondées sur le respect et l’honnêteté dans les relations de travail, sur la transparence et la mutualisation des connaissances. L’entraide ne peut
se déployer que sur la base d’une vision négociée et partagée, d’une redevabilité mutuelle et de principes d’accompagnement et de subsidiarité.

OSC, bailleurs et gouvernements n’agissent pas indépendamment les uns des autres dans la sphère du développement. Nous devons donc nous demander en quoi les politiques et activités de chacun affectent et interagissent avec les activités des autres, et surtout sont susceptibles d’hypothéquer ou de renforcer les principes afférents à l’efficacité des OSC. Le niveau de chevauchement (ou de contradiction) entre les principes directeurs de l’efficacité de l’aide des OSC et ceux des bailleurs et des gouvernements dans la Déclaration de Paris représente une préoccupation essentielle dans la perspective du Forum de haut niveau sur l’efficacité de l'aide qui se tiendra à Accra l’an prochain.

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Consultez également les dossiers Euforic sur la société civile et l'efficacité de l'aide

jeudi, novembre 08, 2007

Comment le climat change l’agriculture dans les pays ACP ? Les voix du terrain

Dans le contexte des Journées européennes du développement 2007, la DG Développement de la Commission européenne, le CTA, l’UNITAR, Euforic, et l’IIED ont organisé le mercredi 7 novembre un événement parallèle sur les défis du changement climatique pour le développement, spécifiquement en ce qui concerne les pays ACP. La session 1 a examiné « Les défis du changement climatique pour la politique agricole et certaines stratégies d’adaption », abordant des cas concrets au Nigeria, Mali et Malawi. La session 2 a mis l’accent sur « Améliorer les connaissances et partager les meilleures pratiques », introduisant quelques approches et outils pour renforcer les flux d’information et l’accès à la base de connaissances.

Objectifs de l’atelier :
- Sensibiliser à l’impact du changement climatique sur le secteur agricole et les communautés rurales ;
- Encourager l’échange d’information et de compétences entre les décideurs, les chercheurs et les praticiens ;
- Offrir des sources d’information et une plateforme de discussion sur les diverses expériences du terrain grâce aux technologies d’information et de communication.

Le public cible étaient les décideurs ACP-EU, les groupes de la société civile, les chercheurs et les praticiens du développement. L’accent fut mis sur la voix des experts sur le terrain.

Les contributions et les commentaires ont été intégrés dans le blog des Briefings : http://bruxellesbriefings.net/.