Pour cette raison, la CIDSE a demandé les organisations de la société civile - par le biais d'une enquête menée avec 56 partenaires dans 24 pays du Sud - à partager leurs perspectives sur le rôle de la communauté des bailleurs de fonds en ce qui concerne la réforme de la gouvernance dans leurs pays.
Les résultats de l'enquête constituent la base d'une nouvelle publication de la CIDSE, Gouvernance et coopération pour le développement : perspectives de la société civile sur l'approche de l'Union européenne (anglais/espagnol).
Les partenaires de la CIDSE ont souligné que les réformes de la gouvernance ne peuvent pas s'imposer de l'extérieur. Ils ont aussi clairement déclaré que la CE devrait prendre la responsabilité pour que ses propres normes, en ce qui concerne les politiques de l'aide, soient du plus haut niveau. Ceci est contraire au fait que, bien que parlant d'appropriation et de processus larges et inclusifs, la CE a déjà unilatéralement défini les indicateurs de la gouvernance et les critères d'allocation du 10ème Fonds européen de développement pour les pays ACP, démontrant des contradictions entre la définition de la CE de la gouvernance et ses propres actions dans ce domaine.
A l'instar de beaucoup d'autres organisations de la société civile, la CIDSE prévoit que ces préoccupations seront soulevées lors des Journées européennes du développement organisées par la CE du 13 au 17 novembre. La gouvernance sera le théme principal des trois journées de débats entre les représentants des gouvernements européens et africains et les institutions internationales.
A cet occasion, la CIDSE organisera une session parallèle le 16 novembre, rassemblant les perspectives de la société civile du Sud sur la gouvernance. La CIDSE fera aussi une contribution au « Séminaire de la société civile sur la gouvernance équitable et démocratique » à Bruxelles le 14 novembre.
Source : CIDSE Advocacy Newsletter - numéro 34 (novembre 2006)
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