Lors de la conférence « La société civile et la Stratégie UE-Afrique conjointe », Ben Abdallah Taoufik de ENDA était l'un des participants les plus remarquables, plaidant en faveur d’une rôle plus décisif dans le processus de consultation et par surcroît, dans le développement du continent africain dans son ensemble. Pendant une pause-café nous avions l’occasion de recueillir quelques-uns de ses points de vue.
« La participation des organisations de la société civile africaines dans le développement du continent devrait s'élargir et devenir plus efficace. C'est-à-dire qu'il faudrait un plus grand nombre de différents acteurs et organisations engagés qui soient capables de contribuer de manière importante et très bien renseignée. Dans ce contexte, cette conférence offre des opportunités excellentes. A mon avis, notre voix ne sera mieux entendue que grâce à sa mise en réseau. Et la société civile africaine dispose des capacités requises pour s'organiser et pour mobiliser ses connaissances et ses idées : le meilleur exemple en est le Forum social qui s'est tenue il y a quelques mois à Nairobi. On est vraiment à la hauteur. Il est clair que nous avons besoin de soutien, mais nous devons décider nous-mêmes quel type d’aide nous voulons. Qui plus est, il faut faire de sorte que nos requêtes soient entendues et écoutées, non seulement par l'UE et l'UA, mais également par nos propres gouvernements ce qui est aussi important. Trop souvent, les voix de la société civile ont été ignorées, ça arrive tout le temps, et les négociations des APE en constituent le meilleur exemple. Par conséquent, comment une nouvelle stratégie peut être crédible si elle ne répond pas à la volonté du peuple ? »
Pour en savoir plus, consultez europafrique.org et le dossier Euforic sur l'Afrique.
Article contribué par Pier Andrea Pirani.
vendredi, avril 27, 2007
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